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Documents - D'après Eckhart Tolle
Document du site dédié aux énoncés du changement : http://changement.perso.sfr.fr _____________________________ Document synthèse, d'après :
Le mot miel n'est pas le miel ; il faut faire l'expérience de goûter le miel et non pas en parler ou y penser.
- « L'Eveil, c'est la fin de la souffrance. » Bouddha L'état d'éveil engendre une sensation de réalisation et de présence. Cependant, le bruit de fond incessant du mental empêche de ressentir et de maintenir cet état. Penser est devenu une maladie : le mental se sert de nous au lieu de nous servir d'outil. Ce phénomène est à l'origine de la souffrance et de la maladie car il consomme l'énergie et coupe de la réalité. Pour se libérer du mental : - Observer le penseur avec neutralité. S'observer penser crée une rupture du flux, ce qui amorce l'émergence de la présence du moi profond avec le calme, la paix et la joie liés à l'être. En entrant dans l'état de vide mental, on élève son niveau vibratoire car de l'énergie est récupérée. - Reporter toute son attention sur l'instant présent crée le même effet. Utiliser la respiration consciente, méditer aident à cela. Critère de réussite : le degré de paix ressentie alors.
Le secret de la libération réside dans l'instant présent. Le mental humain est devenu un monstre qu'il faut remettre à sa place d'outil efficace mis au point dans l'évolution des formes de vie, sinon il anéantira l'espèce. Le dialogue intérieur et l'identification à ce qu'on pense sont très néfastes. Les émotions naissent au point de rencontre du mental et du corps ; elles sont le reflet du mental dans le corps. Ces réactions peuvent modifier la biochimie du corps et causer des maladies, des comportements pathologiques ( peur, colère, haine, jalousie, etc. ). L'identification aux pensées/émotions est source de souffrance. Les états émotionnels engendrent des aspects vibratoires qui attirent ( loi d'attraction ) des vibrations semblables dans l'environnement et les relations : c'est l'enchaînement des cascades de problèmes.
Même lorsque le ciel est totalement couvert, le soleil n'a pas disparu ; il est encore là derrière les nuages. Il est important d'observer ses émotions comme ses pensées, pour s'en libérer et retrouver le calme. Observer sans analyser, sinon l'émotion devient soi (identification), et la souffrance continue Les états de vraie paix, joie, amour, qui surviennent quand le mental est arrêté, ne sont pas des émotions, car il n'est pas d'opposé dans la non-dualité de l'être. La dialectique désir/plaisir est le substitut à la joie que le mental met au point pour compenser la souffrance et entretenir sa suprématie. Le mental entraîne toujours dans le passé et/ou le futur. L'être se trouve dans le présent. Donc, le désir d'atteindre l'éveil est une supercherie du mental. Il faut se contenter d'être dans le présent, c'est là que se produit l'éveil. Vous êtes éveillé, mais vous ne pouvez-vous en rendre compte à cause du parasitage du mental.
Au lieu de citer Bouddha, soyez Bouddha ... La souffrance est inutile ; on se l'inflige en laissant le mental contrôler notre vie. Plus on s'identifie au mental, plus on souffre. Plus on s'installe dans le présent, moins on souffre. Le passé et le futur sont une création du mental. En réalité, il est maintenant. Plus on se fixe dans le présent, plus la vie s'ouvre : toujours aller dans le sens du présent en l'acceptant comme il est, puis agir si nécessaire dans cet état d'esprit. La douleur du passé est un champ vibratoire négatif activé par le mental qui pollue le présent et épuise ; c'est une illusion néfaste car dans le présent, le passé n'est pas ; le présent est autre. Ces corps de souffrance du passé, réactivés par le mental, sont des monstres qui attirent dans le présent des situations vibratoires analogues et créent des accidents, des troubles, des maladies qui s'enchaînent. Cesser de souffrir : en prenant conscience que le moment présent est uniquement ce qu'on a. L'instant présent est le point de mire principal de ma vie.
« On peut tout dévoiler en l'exposant à la lumière, et tout ce qui est ainsi exposé devient lui-même lumière. » Saint-PAUL : Quand le corps de souffrance lié au passé se réveille, l'attention consciente soutenue rompt le lien entre le corps de souffrance et les processus de la pensée ; c'est ce qui amène la métamorphose. - Méthode : ressentir le sentiment qui m'habite, l'identifier comme tel, accepter qu'il soit là, ne plus y penser, rester présent et me savoir observateur de ce qui est ; être présent en tant qu'observateur. Quiconque est identifié à son mental sera affligé d'une peur constante et d'un sentiment d'incomplétude, d'insatisfaction. Sur ce terrain, le mental construit l'ego, illusion dont il faut se débarrasser.
Le secret de la vie, c'est de mourir avant de mourir, et découvrir que la mort n'existe pas. Les problèmes du mental ne peuvent se résoudre sur le plan mental. L'ego, « je », est un faux moi. Installer la conscience dans le présent revient à révéler le moi en relation à l'être ; c'est l'éveil.
« Si ce n'est pas maintenant, quand alors? » Maître Zen Le mental ne peut appréhender la réalité, mais seulement des faits et des informations qu'il enregistre et analyse. La réalité n'apparaît que dans la conscience placée dans l'instant présent : c'est la présence à l'instant qui révèle la réalité. L'instant présent contient tout. On n’a pas à atteindre la libération : le salut n'existe pas dans le temps ; on ne peut être libre que dans l'instant présent.
Plongez dans le présent par tous les sens, sans réfléchir, pour être. Il n'y a pas de problème(s) : il n'y a que des situations qui amènent à décider et à agir. En faire des problèmes par la mentalisation, c'est créer de la souffrance pour soi, les autres, la planète. Refusez de créer de la souffrance pour ne plus polluer. (ex : dans une situation de vie ou de mort, on agit dans l'instant ; dans l'urgence, le mental n'a pas le temps d'en faire un problème). Un saut quantique dans l'évolution de la conscience se réalise actuellement à l'échelle planétaire. Le critère de réussite de ce changement au niveau personnel est la joie, la légèreté, la sérénité dans ce qu'on vit. Sinon, accorder une totale attention à l'instant présent et à ce qu'il peut offrir; en l'acceptant tel qu'il est pour s'y accorder. Quand on agit en fonction de la conscience du moment présent, tout ce qu'on fait est empreint de qualité et d'amour. Ne pas se préoccuper du résultat des actions, accomplir pleinement ce qu'on fait, et le résultat viendra. C'est la voie de l'action consacrée. Quand la fuite du présent cesse, apparaissent la joie, le calme, la paix. Cette disposition d'esprit, par sa vibration, attire des vibrations comparables ( loi d'attraction ): rencontres, bonnes nouvelles, réussites... Rien ne peut menacer ce qui est véritable.
Il faut se libérer du besoin de devenir heureux pour être heureux. Perdre le moment présent, c'est perdre l'être. Un état de malaise diffus, de morosité, est l'indice de l'inconscience ordinaire du présent, de l'emprise du mental et de l'ego. L'inconscience profonde engendre un état de souffrance qui crée le corps de souffrance. Les défis de la vie sont des tests du niveau de conscience ou d'inconscience. Il est donc important d'introduire de la conscience dans la vie ordinaire pour pouvoir faire face aux défis de la vie sans sombrer dans la mentalisation, l'ego, la souffrance, et répondre de manière adaptée en accord, acceptation, et ajustement aux situations. ''Suis-je à l'aise?'' en ce moment est une question à se poser fréquemment, pour se recentrer sur le présent. Sinon vous souillez non seulement votre propre être intérieur et celui de vos proches, mais aussi la psyché humaine collective dont vous êtes indissociable. La pollution de la planète n'est que le reflet de la pollution psychique de l'humanité : je suis responsable de la planète. Juger que l'instant présent est ''mauvais '' crée une émotion négative dont s'empare le mental. Accepter cette situation et l'observer pour s'en détacher et revenir au moment présent, et les émotions négatives ne seront plus alors générées. Se lamenter, c'est toujours et encore ne pas accepter ce qui est. Dans une situation donnée, trois solutions possibles : se retirer, changer, ou accepter (lâcher prise). Attendre est inutile, il n'y a qu'à vivre l'instant pour toucher à l'être. Il n'est pas rare que les gens passent leur vie à attendre pour commencer à vivre. La gratitude envers la plénitude de l'instant présent, c'est la vraie prospérité. Déguster le présent est le remède. Dans le manque, la frustration, il n'y a pas de relation à l'être. Revenez au présent, secouez-vous, honorez votre situation actuelle avec gratitude pour ce que vous avez.
Le voyage intérieur ne comprend qu'un pas : celui vers la conscience du présent. Le pouvoir de l'instant présent n'est rien d'autre que celui de ma présence, de ma conscience libérée des formes-pensées. La présence en tant qu'état n'est pas ce qu'on pense ; il faut rompre la pensée pour libérer la présence. Ex. : la question :''Quelle sera ma prochaine pensée?'', crée un vide mental qui permet de se connecter à la présence de l'instant. Libre de toute pensée, on est alerte, en paix, attentif à ce qui est. Si le flot du vacarme mental renaît, c'est fini. Pour rester ancré dans le présent : demeurer attentif au corps. La conscience du corps fait rester dans le présent. Maintenez une présence vigilante à toutes les cellules de votre corps, (comme un pêcheur attentif à son bouchon, ou le serviteur qui attend son maître.) Le satori est l'état de lucidité qui découle de la présence totale. C'est l'avant-goût de l'éveil spirituel ( satori permanent ). Le satori peut ne pas durer, mais le mental en est absent, ce qui permet de connaître la beauté. Le mental ne peut reconnaître ni créer la beauté. Il nomme, évalue, interprète, compare. L'expérience du ressenti de la beauté relève du satori. Plus le décalage est grand entre la perception et la pensée, plus la profondeur de la conscience est grande. La conscience pure, c'est quand l'être devient conscient de lui-même : c'est la vie alors qui devient consciente d'elle-même par la présence à ce qui est. (éveil). La libération de la forme/pensée, donne l'accès à l'être.
Quand la conscience se libère de l'identification aux formes physiques et mentales, elle devient illumination et est reliée à l'univers. Il n'y a pas de lumière à l'extérieur de soi, car seule la lumière peut reconnaître la lumière. Vous êtes donc le maître. Si l'espèce humaine n'arrive pas à se libérer de l'identification aux pensées/formes du mental, elle est condamnée. Observer sa respiration, écouter le silence, facilitent l'ancrage à la présence et amène le calme. Eternité ne veut pas dire temps infini, mais absence de temps. L'état d'être relève de la conscience et est intemporel. '' Je suis '', répond Jésus quand on lui demande qui il est. De fait, la mort n'existe pas ; c'est une production du mental liée à l'identification aux formes/pensées. On croit qu'on va mourir parce qu'on s'identifie à notre corps physique, mais l'être conscient, intemporel est immortel. La présence au corps, ''habiter son corps '', crée le corps subtil, non identifié au corps physique. Percevoir le corps subtil, ressentir la vie en soi, sont les débuts d'un voyage intense de conscience qui mène à l'être. Sentez le corps subtil en tournant votre attention vers l'intérieur du corps. Si l'on maintient cet état de ressenti sans penser, chaque cellule se vivifie, sa vibration augmente jusqu'à devenir lumière.
« Tout votre corps sera rempli de lumière. » JESUS. La sensation du corps subtil n'a pas de forme, pas de limite, elle est insondable. On peut l'approfondir à volonté. Cette conscience sert de lien entre l'identité forme et l'essence ; il convient de ne jamais rompre ce lien avec le corps subtil, de ne jamais laisser son attention se détourner totalement de l'intérieur tout en vaquant à ses occupations. Cette façon de vivre libère du mental, augmente le taux vibratoire, stimule le système immunitaire. Par l'éveil, elle permet d'accéder à l'être, et par l'être, au tout. Le calme est là, l'action juste ; il y a infiniment plus d'intelligence dans l'être que dans notre tête. C'est le pouvoir concentré de la conscience qui métamorphose toute chose comme un faisceau de lumière. Ainsi, une émotion durera peu, comme une vague de surface, ne perturbera pas. Le mental ne la fixera pas par la rumination pendant des jours, des années, dans le corps de souffrance, jusqu'à la maladie : c'est le lâcher-prise, le pardon indispensable. Il permet de se recentrer sur la lumière de l'être dans l'instant. « Avant d'entrer dans le temple (corps subtil) pardonnez! » JESUS. La présence, c'est la conscience dégagée du mental : laissez la respiration vous amener dans le corps, installez-vous dans le corps subtil, et s'il est nécessaire de recourir au mental, ce sera avec lucidité. Dans la relation aux autres, n'écoutez pas avec la tête,(analyse du discours), mais à partir de la présence au corps subtil. Ainsi il n'y aura pas confrontation des egos, interaction des mentaux, mais relation d'écoute par l'être qui est amour. L'accès au non-manifesté 1- Par la méditation : fermer les yeux en position droite et détendue. Utiliser la respiration abdominale. Prendre conscience du champ énergétique du corps entier. Abandonner toute pensée, toute représentation, image, au profit du ressenti du corps subtil. Fusionner alors avec cette sensation de l'être sans limite. Rester dans ce royaume de l'être aussi longtemps que possible, où règnent la paix profonde, la grande joie et l'intense vitalité. Reprendre conscience du corps physique, de la respiration. Ouvrir les yeux et regarder autour de façon méditative, sans étiquetage mental, tout en continuant à ressentir le corps énergétique. Reprendre ses activités sans rompre le lien intérieur. Dans cet état, on devient perméable à la lumière de la conscience qui émane de la source ; on se rend compte qu'on n'est pas dissocié de cette lumière, qu'elle est notre essence. Monde<=>corps physique<=>corps subtil<=>non-manifesté (source). Lorsque la conscience est dirigée vers l'extérieur, le monde et le mental voient le jour. Lorsqu'elle est dirigée vers l'intérieur, elle actualise sa source et retourne à sa demeure originelle : la réalité qui n'est pas de ce monde sans en être pourtant dissociée. Maintenir cette porte d'accès ouverte dans la vie de tous les jours, cela permet l'enracinement dans un état de paix tranquille à l'arrière-plan de la vie : peu importe ce qui se produit dans le monde extérieur, l'état de joie tranquille ne vous quitte jamais. On est devenu un pont entre le manifesté et le non-manifesté ; c'est cela l'illumination. Il n'y a pas de séparation entre le manifesté et le non-manifesté qui au contraire anime chaque forme et la transcende. (lien conscience-matière) 2- Par l'instant présent : qui est une porte d'accès au non-manifesté. La présence ( sans contenu ) à l'intemporel présent permet de ressentir l'essence de l'être par les sens dans toutes les formes. « Coupez un morceau de bois et vous m'y trouverez. Ramassez une pierre, et vous m'y trouverez aussi » JESUS. 3- Par l'arrêt de la pensée : autre porte d'accès. Ex. : utiliser la respiration en regardant une fleur dans un état de vigilance soutenue (sans contenu). 4- Par le lâcher-prise : car il arrête la dissociation de l'ego par rapport à la situation. 5- Par le silence : Quand on prête attention au silence, le silence intérieur se fait, le mental se calme, s'arrête. La porte s'ouvre vers le non-manifesté, présent partout dans ce monde sous la forme du silence. Toute vibration (son, forme) naît du silence et y retourne en disparaissant : du non-manifesté au manifesté au non-manifesté. 6- Par le vide : « La forme c'est le vide et le vide c'est la forme ». Bouddhisme. Être attentif au vide entre les choses est une porte. Tout vient du néant et y retourne. (non-manifesté<=>manifesté). Le néant (vide), est un autre aspect que prend le non -manifesté dans le monde perçu par les sens. Le mental ne peut concevoir le néant. Sans penser, ressentir l'espace entre les choses. L'attention se détache alors des formes, le mental s'arrête. La contemplation du vide conduit ainsi au non-manifesté. A partir de cet état de conscience, le respect et le détachement vis à vis du manifesté se construisent : tout le manifesté peut disparaître, rien ne peut perturber le non-manifesté.
« Vous avez dépassé le monde ». JESUS. « Vous êtes passé sur l'autre rive ». BOUDDHA. L'immensité de l'espace dans l'univers est également en vous. La finalité du monde, c'est de révéler l'espace pour que la conscience puisse le transcender: « S'il n'y avait pas l'illusion, il n'y aurait pas l'illumination ». BOUDDHA. C'est à travers le manifesté que le non-manifesté se fait connaître. 7- Par la mort physique : dans l'instant de la mort, la porte de lumière du non-manifesté révèle le moi au tout. Il y aura réincarnation automatique si on manque en conscience cet instant d'ouverture. S'il y a passage du moi lumineux (essence de l'être) à l'être (au tout), il n'y a pas réincarnation. L'être est immortel. la mort n'est que la fin de l'illusion ( le monde de la forme, du mental, de l'ego).
Le salut est ici et maintenant, ni ailleurs, ni à venir. L'état d'éveil, le salut, c'est la satisfaction, la paix, la plénitude : être ce que l'on est, sentir le bien en soi qui n'a pas d'opposé, la joie de l'être qui ne dépend de rien que de lui-même et se ressent comme une présence durable, soi faisant partie indissociable de l'un intemporel et sans forme, qui confère à chaque chose l'essence qui l'anime. C'est la libération de la peur, de la souffrance, du désir compulsif, de la négativité, du passé et du futur psychologique. Le mental dit que ce n'est pas possible d'obtenir cela actuellement, qu'il faut du temps pour évoluer, comprendre... Or, ''ici et maintenant'' est le seul point à partir duquel atteindre le salut. On accède à l'illumination par le seul fait de prendre conscience qu'on y est déjà. Le moment présent, c'est là, l'éveil. Vous le faites maintenant ou pas du tout. Si vous cessez d'insuffler une existence au mental, celui-ci perd son aspect compulsif. Dès l'instant où le jugement cesse par l'acceptation de ce qui est, on est libéré du mental ; on peut accueillir la paix, la joie, l'amour. L'acceptation transporte immédiatement au-delà de l'ego : tous les jeux du mental et les dépendances sont révolus. L'immobilité de la présence intérieure permet de ressentir l'amour en soi, dans le non-manifesté qui anime notre forme. Elle permet également de le ressentir chez les autres et dans toutes créatures et choses : ceci est la réalisation de l'unicité ; ceci est l'amour. L'amour est cette présence, c'est être cette présence à tout, en tout. La véritable communication, c'est la communion à la réalisation de l'unicité qui est amour. L'amour ne peut fleurir que lorsqu'on est définitivement libéré de l'identification au mental, une fois le corps de souffrance dissipé. On ne peut pas se transformer soi-même ou transformer les autres ; on peut juste ménager un espace au sein duquel la métamorphose peut se produire. L'amour est un état ; il n'est pas à l'extérieur mais à l'intérieur ; on peut le partager avec l'autre, l'intérieur de l'autre, qui est soi également ( réalisation de l'unicité). L'humanité subit actuellement une grande pression pour évoluer, il en va de la survie de l'espèce. Les femmes sont plus près de l'illumination que les hommes, car il est plus facile pour une femme de sentir son corps et de l'habiter. La divinité était par essence féminine, car la femme incarne virtuellement le non-manifesté, en tant que matrice. Dieu sous sa forme masculine est apparu au fur et à mesure que le monde de la pensée a pris le dessus et que l'humanité a perdu le contact avec son essence. Le dieu rigide qui juge est une projection du mental humain. L'émergence de l'être est douce, malléable, et infiniment plus puissante que le mental. Le principal obstacle à l'épanouissement de la conscience pour les hommes, c'est la pensée, et pour les femmes, le corps de souffrance (personnel et collectif). La période prémenstruelle est favorable à l'accès à la conscience pour les femmes, en dirigeant l'attention sur le premier signe ressenti dans le corps : en restant vigilante, observatrice, sans pensée. Une attention totale et une acceptation totale de ce tumulte intérieur, sans jugement, créera la transformation vers l'être. La transformation n'exige rien d'autre qu'un espace de présence intense. Eveil ; méditation Océan : lorsqu'on est en état de conscience, le monde entier ne semble plus qu'ondulations ou vagues à la surface d'un vaste et profond océan. Vous êtes cet océan, mais vous êtes aussi cette vague qui a réalisé sa véritable identité comme étant celle de l'océan. Comparativement à l'immensité de sa profondeur, le monde des vagues n'est pas si important. Vous pouvez voir au-delà du voile qu'est la forme. L'homosexuel a également un accès facilité à l'éveil, car il n'a pas absorbé les conditionnements sociaux généraux. Il est conscient d'être différent, mais il lui faut quand même sortir des pièges du mental, de l'ego, etc. Accepter l'instant présent, c'est être dans l'ici et maintenant avec soi-même, mais soi-même n'est plus distinct du Tout à ce stade. Réalisé, vous êtes vous-même, je et moi ne font qu'un : vous ne vous jugez pas, vous ne vous prenez pas en pitié, vous n'êtes pas fier de vous, vous ne vous aimez pas, vous ne vous détestez pas... Il n'y a plus de moi à protéger, à défendre, à affirmer etc. Quand vous êtes réalisé, vous n'entretenez plus de relation avec vous-même, mais avec tout, dont vous-même faites partie. Le bonheur dépend des conditions extérieures perçues comme positives, pas la paix intérieure. La seule façon saine de vivre, c'est d'accepter ce qui est. Il n'y a pas de circonstances positives ou négatives dans la vie, il n'y a que ce qui est. Il faut permettre à ce qui est d'être. C'est un élément essentiel du pardon dans le présent : même si les circonstances font qu'on ne peut pas être heureux (accident, décès, maladie), on peut être en paix. Le mal reste le mal si le pardon ne le rachète pas. Dans le pardon acceptant à ce qui est, une présence silencieuse voit le jour. Vous pouvez dissoudre le désaccord, guérir la souffrance, dissiper l'inconscience seulement en étant et maintenant la fréquence vibratoire de l'intense présence. Lorsque vous êtes en contact avec l'être, vous n'êtes plus contrôlé par le mental : vous ne créez plus de mélodrame et n'y prenez plus part non plus. Les mélodrames de l'existence sont les fruits des rapports manipulatoires et conflictuels des egos. Dans la solitude, l'ego crée son propre mélodrame par l'anxiété, la frustration, la culpabilité ou la pitié de soi-même, la plainte. Tant qu'on ne fait pas honneur à l'instant présent, on crée du mélodrame. La plupart du temps, on adore son mélodrame personnel parce qu'on y construit son identité : ce qu'on redoute le plus... c'est notre propre éveil. Quand on accepte totalement ce qui est, on peut quand même exprimer le fond de sa pensée clairement et fermement, mais il n'y aura pas derrière de charge négative de défense ou d'hostilité : il est impossible de se disputer avec une personne dans la conscience totale, puisqu'il n'y a pas identification au mental, aux résistances, aux réactions. Conscient, on cesse d'être en conflit (intérieur ou extérieur). La vie d'une personne est faite de cycles de réussites et d'échecs, de périodes de construction et de destruction qu'il faut accepter comme elles sont, pour ce qu'elles sont, dans le courant de la vie, en conscience. C'est la loi d'impermanence qu'il faut accepter. Ne jamais s'identifier aux formes (succès, échecs). Le sens de la vie est en vous pas dans les conditions de vie. De même pour le corps dont il faut accepter les cycles. La joie, la paix, l'amour ne proviennent que de l'intérieur de l'être. C'est notre état naturel inné et non pas quelque chose à atteindre en se démenant. Il n'y a pas à se démener pour atteindre l'éveil, juste cesser le jeu illusoire du mental pour reprendre conscience de son état naturel et divin, intemporel.
A un pas du désespoir, on est aussi à un pas de l'illumination ;(par le lâcher-prise). La négativité est un polluant psychique qui amène à détruire les aspects positifs de sa vie. Elle est accumulée dans la psyché humaine collective. C'est un poison qui amène la dépression. Avez-vous rencontré un dauphin déprimé, une grenouille avec un problème d'estime de soi, un chat qui ne sait pas se relaxer, un oiseau plein de haine ? Seul l'humain est empreint de négativité. Observez n'importe quelle plante ou animal, et laissez-vous enseigner ce qu'est l'acceptation, l'ouverture totale au présent, l'être, l'intégrité (ne faire qu'un), comment vivre, mourir et ne pas faire de la vie, de la mort un problème. Il s'agit de la sagesse naturelle, plus facile à appliquer pour eux, car ils ne sont pas prisonniers du mental et de la négativité qu'il produit. La négativité doit toujours être un signal à utiliser pour devenir plus présent. En étant totalement présent, la négativité cesse de se manifester. Considérez-la comme une voix qui chuchote : ''Attention! Ici et maintenant! Réveille-toi!''. La moindre irritation doit être approfondie et ramenée au présent. Sinon, il y a accumulations réactionnelles. Si la négativité ne disparaît pas, l'accepter et l'observer sans juger sans penser, jusqu'à dissolution. Devenir transparent à la cause de l'irritation et à l'irritation elle-même, et tout disparaît. Au lieu de faire un mur de résistance et de négativité (''cela ne devrait pas se produire!''), laisser passer cela à travers soi. De même, si vous êtes agressé, injurié, n'offrez aucune résistance. Le pardon est là, le présent est là, la paix sereine : on devient alors invulnérable. Ce qui n'empêche pas de dire que ce comportement est inacceptable, si on veut. En cas de vol, accident etc., pas de résistance : l'action devient alors aisée et non entachée de réaction émotionnelle. Ne cherchez pas l'éveil ; pardonnez-vous de ne pas être éveillé. Acceptez cette absence de paix, observez-la et la métamorphose se fait. C'est le miracle du lâcher prise. Vous êtes comparable à un lac : la surface (circonstances de la vie), parfois calme, parfois agitée ; en profondeur : l'eau calme. Vous êtes le lac tout entier, vous demeurez en contact avec votre propre profondeur, paisible de tout temps. Vous pouvez jouer avec les vagues en surface, sans vous y attacher. La relation aux autres, dans ce contexte, est détachée de la forme et pleine de compassion lorsqu'on est confronté à la souffrance ou au comportement inconscient d'une autre personne : en contact avec l'être en soi, mais aussi en contact avec l'être chez l'autre, on reste présent à ce lien, ce qui peut avoir un effet miraculeux. La compassion est la conscience du lien profond qui nous relie à toutes les créatures : nous partageons avec elles l'impermanence et l'être. Méditation sur la mort : mourir avant de mourir et comprendre que la mort n'existe pas, c'est accepter la mortalité de toutes les formes, y compris la sienne ; les formes-pensées s'éteignent, pourtant l'être est encore là. Prendre conscience de l'immortalité de l'être en chaque chose et créature, c'est la compassion. La tristesse et la joie fusionnent dans la paix de l'être. Corps et mort : une illusion. On a un corps parce qu'on croit à la mort. Idem du monde que l'on crée en le regardant. Il existe une infinité de mondes ( illusions), selon la conscience qui les crée : le monde des humains, des dauphins, des fourmis, etc. On n'a pas conscience des autres mondes qui coexistent pourtant, chacun dans sa réalité illusoire. Le monde humain, et l'ensemble des multiples sous-mondes personnels sont créés par le mental, sans forcément interagir entre eux, selon ce qu'on perçoit. La transformation de la conscience collective entraîne la transformation des mondes. Quand la majorité des humains sera libérée de l'ego, de la peur, des illusions, cette libération intérieure touchera la création entière. Un basculement de la conscience planétaire aura lieu. (cf. KRISHNAMURTI). La création entière attend que les humains atteignent l'éveil spirituel : un nouveau monde se créera alors.
«J'ai alors vu de nouveaux cieux et une nouvelle terre, car les premiers cieux et la première terre s'étaient éteints ». Apocalypse. Votre tâche n'est pas de chercher le salut en créant un monde meilleur, mais de vous tirer du sommeil qu'est l'identification à la forme. Car seuls ceux qui ont transcendé le monde peuvent en créer un meilleur. Dans l'état de conscience, la compassion a une influence guérissante sur tout l'être dans chaque créature qui entrant à votre contact, sera touchée par la présence, la paix. Vous devenez ''la lumière du monde '', et faites disparaître la souffrance sur le plan de la cause. Vous éliminez l'inconscience du monde. Ce qui importe, c'est le contact avec l'être dans la rencontre. Le passage d'une guérison profonde s'effectue alors d'être à être, il n'y a ni donneur ni receveur. Si vous voulez supprimer la faim dans le monde, permettez le changement de conscience ; la faim disparaîtra. Vous ne pouvez pas vous battre contre l'inconscient, l'obscurité, la négativité, vous ne pouvez qu'être présent à l'instant et par là, faire émerger la conscience, la lumière, la compassion guérissante qui agira. «Aimez vos ennemis!» JESUS.
Ne travaillez pas au niveau des apparences. Révélez l'être. Si vous vous sentez très léger, dégagé et profondément en paix, c'est le signe que vous avez lâché prise. Dans l'état de présence consciente, si l'action est nécessaire, vous ne réagirez pas en fonction d'un conditionnement mental, vous agirez selon votre présence consciente. La maladie fait partie de vos conditions de vie. Votre être et la présence à l'être est plus profond : il n'y a pas de maladie dans le moment présent. Il reste alors la douleur, l'invalidité, la faiblesse, face à quoi en lâchant prise maintenant, on répond en amenant un état d'intense présence, ce qui permet d'accéder à l'éveil. Tout ce qui peut vous arriver de mal dans la vie peut vous conduire à l'éveil. En ramenant à l'instant présent, observez ce qui se passe. Quand le malheur frappe : les situations extrêmes forcent à lâcher prise, et révèlent la profondeur de l'être. Elles sont à l'origine de miracles. Acceptez ce qui est au lieu de lutter contre et souffrir, puis faites ce que vous avez à faire. Acceptez la souffrance, observez-la, puis observez le miracle de la paix qui s'installe : quand il n'y a plus moyen de s'en sortir, il y a moyen de passer à travers. Sentez pleinement la souffrance, sans y réfléchir, soyez présent avec tout votre être, et la lumière viendra. C'est l'ego qui souffre, seul l'ego meurt. Tant que le mental gouverne, on n’ a aucun choix. Il faut sortir de l'inconscience pour cela.
Choisir consciemment l'éveil, revient à renoncer au passé et au futur, et à faire du présent le point de mire de sa vie. Cela veut dire choisir de se maintenir dans un état de présence, plutôt que dans le temps : dire oui à ce qui est maintenant.
________________________ Texte intégral de Eckhart TOLLE accessible par le lien: 1. [PDF] LE POUVOIR DU MOMENT PRÉSENT ECKHART TOLLEwww.lousonna.ch/999/pdf/pouvoirmomentpresent.pdf _________________________________________________________________________
Date de création : 28/05/2013 @ 11:58 | à propos des énoncés
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